Environnement

Les arboriculteurs touchés par le gel dans le Maine et Loire

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Champs de pommiers ©Cameliasauvage

Les arboriculteurs subissent les caprices de la météo. Pendant les semaines 16 et 17, le gel a attaqué les cultures dans l’est et le nord du département, principalement.

Les cultures de l’est et du nord du département ont été particulièrement touchées le 19 et le 20 avril 2017 par le gel. Ce gel s’est également généralisé dans la nuit du mardi 23 et du mercredi 24 avril. Les températures atteignaient les -2 et -3°.

Des pertes pas encore bien définies

Les conséquences sont variables. Les cultures n’ont pas toutes été touchées, elles n’ont pas toutes subi les mêmes pertes. L’on peut juste estimer que les pertes vont de 10% de la récolte à 80%. « On ne peut pas encore réellement estimer les pertes », indique Hélène Paucet, animatrice de la fédération des producteurs de fruits. L’impact du gel sur les cultures dépend de la géographie, de la variété du fruit, ainsi que de la mise en place ou non d’une lutte antigel.

Des systèmes antigel

Il existe des systèmes antigel, mais ils ne sont pas tous valables à 100%. Tout d’abord, le système de la bougie, qui consiste à allumer de la paraffine dans les vergers afin de réchauffer les cultures. Mais, malheureusement, les bougies ne peuvent durer éternellement et la paraffine a tout de même un coût.

Les arboriculteurs peuvent également protéger leurs vergers grâce à l’aspersion. Cela consiste à déposer une fine pellicule de gel. Mais toutes les cultures ne possèdent pas cet outil, puisque cela utilise beaucoup d’eau. La dernière action pour lutter contre le gel, la tour à vent, est une machine qui brasse l’air afin de réguler la température.

L’indemnisation par l’État

Une enquête est également en cours afin de constater les pertes des arboricultures liées au gel. En fonction des résultats, une demande d’aide de l’État pourra être demandée afin d’indemniser les arboriculteurs. Mais c’est un « processus long et ne sera validé qu’après les récoltes », regrette Hélène Paucet. En effet, les arboriculteurs ne seront indemnisés qu’au bout d’un an, si la procédure aboutit.

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