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Vendée Globe 2016. Les portes du sud sont ouvertes pour l’Angevin Fabrice Amédéo.

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Fabrice Amédéo (Fra) Skipper de l'IMOCA NEWREST-MATMUT, prépare sa participation au Vendée Globe 2016-2017, course autour du monde en solitaire et sans escale, départ des Sables d'Olonne le 6 novembre 2016, au large de la Trinité sur Mer le 9 août 2016. Photo © Jean-Marie LIOT / Newrest-Matmut (droits réservés)

Fabrice Amédéo (Fra) Skipper de l’IMOCA NEWREST-MATMUT, prépare sa participation au Vendée Globe 2016-2017, course autour du monde en solitaire et sans escale, départ des Sables d’Olonne le 6 novembre 2016, au large de la Trinité sur Mer le 9 août 2016. Photo © Jean-Marie LIOT / Newrest-Matmut (droits réservés)

« Ca y est, c’est reparti ! Nous sommes au sud de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Les portes du sud sont grandes ouvertes ! ». Depuis plusieurs jours, l’Angevin Fabrice Amedeo attendait ce signal fort, cette bonne nouvelle. Les heures qui s’étiraient dans des vents erratiques rendant la progression difficile sont désormais dans le sillage de Newrest-Matmut. A bord, après 24 jours de course, la bonne humeur est de mise, tout autant que la prudence dans la perspective de la première dépression australe annoncée dans les prochaines 24 heures sur la route du skipper.

Conversation dans l’Atlantique sud

« Hier, j’ai eu cette grande satisfaction de revenir à vue de Conrad Colman et Kojiro Shiraishi, avec une bonne trajectoire et après avoir bien tricoté dans la molle. Mais le moment le plus fort a été la grande conversation que nous avons eu tous les trois à la VHF, en français avec Conrad et en anglais avec Kojiro. C’était assez incroyable. Je me fais des copains dans l’Atlantique sud ! », racontait Fabrice le Segréen ce matin, avec du bonheur dans la voix, rappelant que si le Vendée Globe est une course en solitaire autour du monde, il offre aussi parfois ces rencontres humaines aussi riches qu’improbables, loin de tout.

« Faire un beau sud et voir le cap Horn »

Bien entouré et solidement ancré dans un peloton qui ferraille dur, le skipper de Newrest-Matmut se focalise naturellement sur son entrée prochaine dans l’océan Indien, et avant cela, sur la première des dépressions australes qui s’annonce à lui dans les 24 prochaines heures : « Avec l’arrivée de cette dépression et les mers du sud, je change un peu d’état d’esprit et je lève un peu le pied. J’ai perdu un peu de terrain mais rien de grave. Je ne vais pas m’imposer un rythme et des choses qui ne me correspondent pas. Je veux faire un beau sud et voir le cap Horn ! ». Une approche pleine de sagesse, dans l’esprit donné par Fabrice à son projet depuis le début, rappelant que pour le bizuth, l’objectif reste avant tout de boucler la boucle, avec la manière… Une philosophie à laquelle il se tient parfaitement depuis le 6 novembre dernier.

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