Transport

Indemnité kilométrique vélo : quatre employeurs phares de l’Anjou entrent dans le projet

Publié

le

Crédit MB – de gauche à droite : P.Cougé (président de Game cash), B. Pilet (adjoint au maire d’Angers), M.Orphelin (député Maine-et-Loire), F. Guiteau (DG Mutualité française anjou Mayenne), D. Bréjeon (maire de St Barth d’Anjou), L.Bordet (vice-président Université d’Angers)

Autour du député du Maine-et-Loire, Matthieu Orphelin, les représentants de quatre employeurs emblématiques du territoire angevin présentaient ce vendredi 2 Mars leur mobilisation en faveur de l’indemnité kilométrique vélo (IKV).

Suite au rapport sur l’IKV qui a été remis par M.Orphelin à la ministre des transports, Elisabeth Borne, il y a quelques semaines, la Mutualité française Anjou Mayenne, Game Cash, l’Université d’Angers ainsi que la commune Saint-Barthélemy d’Anjou ont évoqué de manière précise leur engagement pour l’indemnité kilométrique vélo, et leurs objectifs à long terme. Encore peu utilisé en France (moins d’1% des employeurs), le député souhaite accélérer le projet.

« L’IKV ça marche »: Matthieu Orphelin y croit dur comme fer 

Le député du Maine-et-Loire estime qu’il y a beaucoup de travail sur ce projet car la « France à vingt ans de retard sur des pays comme le Danemark et les Pays-Bas par exemple », en effet en France seulement 3% de la population se déplace de son lieu de résidence à son lieu de travail en vélo, alors qu’au Pays-Bas le chiffre monte à 36%. Pire, « 70% des français utilisent leur voiture pour effectuer des déplacements de moins de 5 kilomètres » estime M.Orphelin. L’objectif de ce projet est « de passer de 3 à 6% assez rapidement » et de ce fait réduire « massivement la pollution en ville » en « aidant les gens à changer leurs habitudes pour aller travailler ». Les chiffres parlent pour le député qui précise que cela va avantager considérablement la santé des salariés « en réduisant de 15% le risque de maladie à court terme » et en « divisant par deux le risque de cancer à long terme ». « Ce n’est pas que pour les grandes villes » insiste aussi le député, tout en rappelant l’ampleur de ce projet car « 8000 salariés sont potentiellement bénéficiaires de l’IKV » alors que l’on compte actuellement 150000 utilisateurs en France.

Les quatre employeurs totalement conquis

Philippe Cougé, président de Game Cash commence par rappeler son « rôle d’exemple » en tant que chef d’entreprise et estime que la « qualité au travail fait partie intégrante de notre modèle économique ». Francis Guiteau, directeur général de la Mutualité française d’Anjou Mayenne ainsi que Dominique Bréjeon, maire de Saint-Barthélemy d’Anjou,  se félicitent « du débat consensuel » qui règne autour de ce projet, ce dernier rappelant aussi qu’il y a « une volonté de développement des liaisons douces sur Angers, notamment de Saint-Barthélemy jusqu’au centre ville ». L’enjeu environnementale est énorme, et cela va dans le sens de l’objectif à long terme que l’Université d’Angers souhaite poursuivre, « une stratégie zéro carbone entre 2030 et 2040 » précise Laurent Bordet (vice-président de l’Université d’Angers).

Le chiffre annoncé est de 25 centimes au kilomètre, et un plafond de 200 euros par an pour les employeurs utilisant l’IKV. En 2019, le projet devrait prendre un élan encore plus important puisque l’état va accompagner les collectivités à hauteur de 88 Millions d’euros.

BOURON Mallory

La rédaction apporte chaque jour son lot quotidien d'information angevine, pour vous fournir l'essentiel de l'actualité de la journée.Vous avez une information urgente, pratique, n’hésitez-pas envoyez la nous sur redaction@my-angers.info

Continuer à lire