Angers

Julien Parsy expose au Grand théatre d’Angers

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Né en 1972, Julien Parsy a fait ses études aux Beaux-arts d’Angers, où il vit et travaille.

Il expose actuellement ses travaux au Grand théatre d’Angers.

(…) Julien Parsy peint des atmosphères et des ambiances, et, comme on a pu dire qu’il y avait une « atmosphère David Lynch », tendue vers le mystère du monde, puissante autant que dérangeante, il y a sans doute une « atmosphère Julien Parsy », imposante et saisissante, tendue vers le mystère du monde. (…)

De très petits dessins au fusain sont comme les restes égarés de photos de famille, où l’on pourrait voir un père et son fils, une mère et son fils, un paysage de vacances… Un grand format – celui qui, sur la photo, pousse dans le dos du peintre – dit la liberté de l’artiste, celle de laisser venir à lui la grande histoire des images et, sans complexe, de dessiner à même les icônes.

@julien parsy

Premier procédé : l’oblitération, l’effacement, la biffure, la coupe nette et donc la concentration…

Deuxième procédé : la prolifération, la démultiplication, la variation et donc la dispersion.

C’est entre dispersion et concentration que se créent les images de Julien Parsy, ses mondes, ses présences jamais très assurées, obsédantes ou insaisissables. Alors que nous parcourons ensemble l’atelier, il évoque la question de la mémoire et le « système apparition/disparition » qui guide souvent sa démarche. Julien parle très facilement et très clairement de son travail. « Il y a de l’invisible dans tout visible, on le sait au moins depuis Merleau-Ponty, mais… ». Il s’arrête, jette un oeil alentours. « Ne tournons pas autour du pot. On sait bien ce que signifie cette préoccupation de la disparition, on sait bien ce qu’est ce jeu, ce qui est en jeu. Cela peut être jubilatoire bien entendu, obsédant, cela peut remonter le fil du temps et de la mémoire (…) … Reste qu’il s’agit toujours de notre propre disparition, de l’étrangeté inquiétante et admirable du monde ».

Extrait du texte “ Julien Parsy ouvre la boîte de Pandore”,

de Yoann Barberau in place publique/ mars 2011.

 

 

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