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Coronavirus. Les agriculteurs de Maine-et-Loire recherchent d’urgence de la main d’oeuvre !

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Credit CA-HDF-Coronavirus. Les agriculteurs de Maine-et-Loire recherchent d’urgence de la main d’oeuvre !

Face à la crise du Covid-19, les organismes agricoles de Maine-et-Loire, en lien avec pôle emploi, se mobilisent autour de la plateforme desbraspourtonassiette.wizi.farm pour répondre à l’enjeu de pénurie de bras en Agriculture.

L’objectif est de mettre en relation les employeurs qui ont besoin de main d’oeuvre pour des travaux agricoles et les travailleurs disponibles proches des exploitations, et ce dans le respect des règles et mesures sanitaires édictées par le gouvernement.

« Nous le savons tous, un des enjeux majeurs de cette crise reste l’approvisionnement alimentaire de nos territoires Nous ne savons pas combien de temps les mesures de confinement vont durer. Or des personnes sont disponibles du fait de la fermeture d’entreprises, d’écoles et autres activités, des personnes en arrêt d’activité forcé. En proposant de travailler sur les exploitations, elles peuvent apporter des réponses “responsables” et “solidaires” à cet enjeu de sécurité alimentaire, pendant la crise sanitaire. » indiquent les organismes agricoles de Maine-et-Loire dans un communiqué.

Inciter les salariés et indépendants inoccupés à rejoindre temporairement la filière

Les demandeurs d’emploi ou les indépendants dont l’activité a été stoppée sont évidemment les premiers concernés par ces opportunités d’emploi dans la filière.

Mais, en cette période de ralentissement pour l’économie, des salariés employés par des entreprises en baisse d’activité sont également susceptibles de répondre aux besoins intenses en recrutement de la filière.

C’est pourquoi les dispositions législatives et réglementaires, prises en application de la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, prévoiront un dispositif simple et exceptionnel, permettant aux salariés qui subissent une mesure d’activité partielle de conclure un contrat de travail avec une entreprise du secteur.

  • Le salarié pourra cumuler son indemnité d’activité partielle avec le salaire de son contrat de travail dans la filière agroalimentaire, sous réserve que son employeur initial lui donne son accord pour respecter un délai de prévenance de 7 jours avant la reprise du travail
  • L’employeur de la filière agroalimentaire qui embauche le salarié en activité partielle devra libérer le salarié de ses obligations sous réserve du même délai de 7 jours.
  • Enfin, les bénéficiaires du fond de solidarité pour les très petites entreprises, indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales, pourront cumuler le versement par le fonds (1 500 euros début avril sur demande auprès du site des impôts) avec des contrats courts dans les entreprises agricoles et agroalimentaires..

Comment ça marche ? Rien de plus facile : Depuis la page web “desbraspourtonassiette.wizi.farm”, la startup WiziFarm oriente vers sa plateforme collaborative. Celle-ci met en relation gratuitement l’offre des agriculteurs et les potentiels travailleurs disponibles.

Chaque fois qu’un employeur poste une offre, instantanément la plateforme lui propose des profils triés sur des critères de disponibilités, de proximité, de centres d’intérêts, voire de qualifications et de compétences.

L’employeur est rappelé par l’ANEFA 49 pour lui proposer de démultiplier la lisibilité de son offre, tout en assurant une prospection renforcée de candidats, et ce en étroite collaboration avec Pôle emploi.

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