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Circuit de la Sarthe : Sébastien Duret « prend du plaisir » à évoluer à domicile

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Crédit Photo Vincent le Parc

Après Andy Schleck, Thomas Voeckler et Pierrick Fédrigo, nous sommes allés à la rencontre du seul représentant du Maine-et-Loire présent sur le Circuit de la Sarthe, Sébastien Duret. L’occasion de mieux découvrir ce choletais membre de l’équipe Bretagne –Schuller depuis sa création en 2005.

J’imagine que vous êtes content de courir à domicile ?

Sébastien Duret : « Oui ! C’est sûr, ça fait toujours plaisir d’être à domicile. En plus, j’ai un peu de chance avec quelques courses qui ne passent pas très loin de la maison, avec le Circuit de la Sarthe en particulier. C’est toujours plaisant de pouvoir rouler près de chez soi. »

Quelles sont vos ambitions sur ce Circuit de la Sarthe ?

SD : « Les ambitions, c’est déjà d’essayer de peser sur la course, d’être acteur. Ca c’est déjà une bonne chose. Après c’est sûr que l’idée ce serait de glaner une victoire d’étape. Ca ça serait génial, déjà pour moi parce que sur les routes d’entraînements et avec les supporters, c’est toujours des bons moments. C’est déjà les grands objectifs. »

D’autant plus que la fin de saison dernière a été difficile. Le fait que votre contrat soit renouvelé, ce n’était pas gagné d’avance ?

SD : « Ouais, c’est vrai. Il n’y a pas eu que la fin de saison.  J’ai quand même eu une année pas évidente, assez difficile en termes de résultat et même de sensations. Du coup, ce n’est jamais évident de glaner sa place en fin de saison au sein de l’équipe. Maintenant, j’ai la chance d’être depuis pas mal d’années dans la structure. Les gens me connaissent bien. Ils me font confiance, je leur fait confiance donc à partir de là, on est un petit peu sur le même terrain d’entente. Ils savent à qui ils ont affaire, donc je les remercie encore au passage de toujours me faire confiance. »

Et puis, vous avez quand même amené une belle victoire sur les 4 jours de Dunkerque en 2009.

SD : « (rires) Oui, c’est vrai que cela fait parti des grands souvenirs, maintenant j’aimerais bien renouveler ça. Je cours après depuis, j’en ai gagné certes, mais c’est sûr pas de la même envergure. Mais c’est clair que déjà pouvoir s’imposer sur une Coupe de France ou une Classe 1 ou encore à la maison, ce serait génial ! »

Quel est votre programme pour la suite de la saison ?

SD : « Je vais participer à Paris-Roubaix dimanche. Ensuite, je vais faire Paris-Camembert le mardi, le Tour du Finistère, peut-être le Tro Bro Léon, et après je vais m’envoler pour le Tour de Turquie. »

Cette année, beaucoup d’observateurs parlent de Bretagne-Schuller sur le Tour de France, votre équipe fait partie des candidats pour une sélection ?

SD : « Oui, c’est clair que depuis que l’on est Continental Pro, on fait parti des candidats. Maintenant, ce n’est pas évident. On essaie de remplir les critères de sélection au mieux, avec nos moyens. On sait que la partie est loin d’être gagnée. Maintenant, on a des raisons d’y croire et on espère bien être au départ. Après, je me répète, ça ne va pas être simple. Déjà si on peut être au Dauphiné, ce sera déjà pour nous une grande satisfaction, et après le Tour ce sera la cerise sur le gâteau. »

Surtout que les résultats depuis quelques mois sont quand mêmes très bons.

SD : « Ouais, complètement. On nous a reproché l’an dernier de pécher un petit peu au niveau de la victoire. Cette année, d’entrée de jeu on a réussi à mettre les pendules à l’heure avec en plus des courses de renom comme le Tour du Haut-Var (avec Romain Hardy) et récemment le Critérium International (avec Florian Vachon). Je pense que l’on a montré que l’on était capable d’être de la partie, même avec les meilleurs. On prétend à une place au Tour, mais je pense qu’elle ne serait pas volée. On peut la défendre, honnêtement. »

Qu’est-ce qui a changé par rapport à la saison dernière dans l’équipe ?

SD : « A vrai dire, pas énormément de choses. Je pense simplement que l’an dernier, c’était un niveau que l’on ne connaissait pas, que l’on a découvert. Donc des courses qui vont avec, un statut qui est différent. Je pense qu’il faut un petit peu d’expérience, un petit peu de maturité. Tout ça fait que l’on se retrouve un petit peu mieux. Il y a aussi des jeunes qui arrivent, qui prennent, comme on dit, de la caisse, de l’expérience aussi. Je pense à Johann Le Bon, je pense à Romain Hardy, je pense à Laurent Pichon et j’en oublie, mais tout ça fait qu’on se retrouve plus sur le devant de la scène cette année. »

Ludovic Aurégan

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