Angers

Un an après, Gaëtan Charbonnier revient sur la demi-finale de Coupe de France face au PSG

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Thierry Bonnet (Ville d'Angers) - Gaëtan Charbonnier avait joué 78 minutes face au PSG

Angers – Le soir du 20 avril 2011, les rues Angevines devenaient désertes… Le SCO d’Angers allait affronter le mythique club du Paris Saint-Germain pour le compte de la demi-finale de la Coupe de France, avec dans toutes les têtes, le doux rêve de rejoindre Lille en finale sur la pelouse du Stade de France. Retour sur ces 90 minutes qui mettaient fin à la belle épopée du SCO, avec l’un des acteurs du match, l’attaquant Gaëtan Charbonnier.

Ça fait quasiment un an jour pour jour que vous jouiez la demi-finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain… Qu’avez-vous ressenti en voyant tout ce public derrière vous en pénétrant sur la pelouse, juste avant le match ?

« J’ai ressenti beaucoup de bonheur et beaucoup d’émotion quand j’ai vu le stade Jean-Bouin plein à craquer ! (ndlr : 17 000 spectateurs ce soir-là). Pendant plus de 90 minutes, le public nous a transcendés et nous a aidés à donner le meilleur de nous-mêmes, encore plus que pour un traditionnel match de Ligue 2. Plus il y a de bruit et de monde, plus on se sent supporté et plus nous ressentons l’importance de l’enjeu. Avec l’ambiance qu’il y avait, nous avions à cœur de faire plaisir à nos supporters ».

Vous qui avez joué pour la réserve du PSG, ça devait être un match particulier pour vous ? Expliquez-nous…

« Particulier, non pas vraiment… Je me suis entraîné avec pas mal de joueurs contre qui j’ai joué ce jour-là, c’est vrai, mais ce n’était pas une sensation exceptionnelle pour moi. En plus de ça, je n’ai pas du tout de rancœur par rapport au fait d’avoir joué au Paris Saint-Germain puisque c’est moi qui ai décidé de quitter le PSG il y a maintenant trois ans, et non pas l’inverse ».

Avec le recul, pensez-vous qu’une finale au Stade de France était possible ou que le PSG était vraiment trop fort pour le SCO ?

« Avec le recul, on va tous dire que c’était possible si nous n’avions pas pris ce troisième but de Guillaume Hoarau aussi rapidement mais nous savons aussi que dans ce genre de match, il ne faut pas laisser passer les occasions et que la moindre erreur est payée cash. Ce jour-là, ils ont été beaucoup plus réalistes et beaucoup plus forts que nous… De toute façon, nous savions que nous jouions un gros calibre donc voilà, on s’y attendait. La logique a été respectée ».

Quand Sébastien Renouard réduisait le score à 2 buts à 1, vous vous êtes mis à y croire ?

« Quand Seb a marqué, on s’est dit qu’on pouvait aller les chercher, qu’il y avait la place ! Malheureusement pour nous, ils mettent le troisième but dans les dix minutes qui suivent et ça nous a mis un grand coup derrière la tête… A ce moment-là, on a su que c’était fini. Nous avons fait un bon match mais dans l’ensemble, ils ont été meilleurs que nous. »

Cette demi-finale est-elle votre plus beau souvenir de footballeur jusqu’à maintenant ?

« Oui clairement, c’est mon plus beau souvenir de footballeur jusqu’à présent. C’était la première fois que j’atteignais le dernier carré d’une aussi grande compétition… Même si, à la fin du match, j’étais quand même un peu déçu d’avoir perdu aussi près du but, ça reste pour l’instant le meilleur souvenir de ma jeune carrière professionnelle. »

Guillaume Murian

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