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Coronavirus. Hausse de 6.1% du nombre de bénéficiaires du RSA dans le Maine-et-Loire depuis le début de l’année.

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Hausse de 6.1% du nombre de bénéficiaires du RSA dans le Maine-et-Loire depuis le début de l’année.

De plus en plus de personnes bénéficieraient du revenu de solidarité active depuis l’arrivée de la crise du coronavirus. Une crise sanitaire qui devient peu à peu une véritable crise sociale.Dans le Maine-et-Loire, le Département annonce une hausse provisoire de 6.1% depuis le début de l’année.

Le Maine-et-Loire compte à fin avril 18 957 bénéficiaires du RSA, en hausse de 6,1 % entre avril 2019 et avril 2020. « Cette évolution s’était amorcée avant la crise du Covid, mais s’est accélérée avec elle (données à fin mai non disponibles), et ce malgré les dispositifs d’insertion innovants déployés par le Département de Maine-et-Loire, dont Job 49 qui bénéficie tant aux employeurs qu’aux allocataires RSA. » précise l’assemblée départementale. 

Le président Gillet a échangé vendredi avec les chambres consulaires qui s’inquiètent de la situation économique à la rentrée et qui, par ricochet, aurait des conséquences pour le Département quant à l’évolution du nombre de bénéficiaires du RSA.

Le gouvernement français ne le cache pas : la France a encore devant elle de longs mois de crise économique, qui vont se solder par de nombreuses pertes d’emplois et faillites. Le risque d’une vraie crise sociale est bel et bien réelle, et il commencerait déjà à se faire sentir au sein de la population française. La preuve en est avec l’augmentation inquiétante du nombre de bénéficiaires du RSA, le revenu de solidarité active, auquel peuvent prétendre les individus de plus de 25 ans n’ayant pas le droit aux allocations chômage. Ainsi, le président des Affaires sociales de l’Assemblée des départements de France (ADF), Frédéric Bierry, tire la sonnette d’alarme dans les colonnes du Parisien.

« Le nombre de bénéficiaires du RSA est à la hausse partout dans le pays », indique-t-il, et ce, depuis le début des mesures de confinement instaurées le 17 mars dernier par Emmanuel Macron. « On voit apparaître des personnes en casse sociale qui n’était pas dans les profils observés jusque-là, comme de petits autoentrepreneurs qui avaient lancé depuis peu de temps leur activité ».

Intérimaires, salariés enchaînant les CDD, etc, les profils sont plus larges et traduisent d’un malaise grandissant au sein de la société.

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