Festival d'Anjou

Deux rues d’Angers pour célébrer la mémoire de Jean Sauvage et Jean-Claude Brialy

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Comme un clin d’œil à l’histoire, le boulevard Jean Sauvage et la rue Jean-Claude Brialy se croisent de nouveau dans Angers

Ce jeudi 27 juin 2019, le maire d’Angers et le président du Département ont tenu à inaugurer deux nouvelles voient qui portent la mémoire de deux figures historiques de l’Anjou, L’homme politique Jean Sauvage (1909-2005) et l’acteur Jean-Claude Brialy (1933-2007).

Avec l’aménagement du quartier des Hauts de Saint-Aubin, la municipalité a décidé de nommer les nouvelles voies en mémoire de plusieurs figures passées par le festival d’Anjou. On retrouve désormais aux cotés du boulevard Jean Sauvage et de la rue Jean-Claude Brialy l’allée Michel Galabru, le square Denise Grey ou encore la rue Maria Casarès.

Hommage des élus aux deux hommes

Jean Sauvage est né en 1909 à Angers. D’abord comptable, il rejoint le MRP et le syndicalisme chrétien avant de rentrer au conseil municipal d’Angers en 1947. Pendant ses 49 années passées au département, il s’illustra notamment par sa politique de logements et présida notamment l’Office départemental d’HLM de Maine-et-Loire. Élu député et sénateur, il devient président du Conseil général de Maine-et-Loire entre 1982 et 1994. Christophe Béchu, maire d’Angers, salue la mémoire de cet homme et « son engagement pour la défense des valeurs portées par le catholicisme social ».

C’est sous sa direction que Jean Claude Brialy est nommé directeur artistique du festival d’Anjou en 1985. Comme un clin d’œil, leurs noms se croisent désormais au détour des rues de la ville. Avec 15 ans de direction artistique, c’est sous la main de Jean-Claude Brialy que le festival d’Anjou pris un nouvel essor. Né en 1933 en Algérie, il découvre la France et l’Anjou 10 ans plus tard et en restera durablement marqué. Christophe Béchu rappelle qu’il « a vécu une véritable histoire d’amour avec cette ville et ce pays ». César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans Les Innocents (1987), il aimait à dire, « Mon paradis, c’est l’Anjou », rapporte Christian Gillet, président du Département. Le successeur de Jean Sauvage à la tête du département conclu « C’est tout l’Anjou qui bénéficie encore aujourd’hui de ce qu’ils ont construit ensemble ».

Arthur Rochereau

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