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Tour de France: 4ème étape – Le contre-la-montre par équipes à Nice.

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Credit ASO - Tour de France: 4ème étape - Le contre-la-montre par équipes à Nice.

Credit ASO – Tour de France: 4ème étape – Le contre-la-montre par équipes à Nice. Ici, l’arrivée à Calvi

L’enchaînement des virages et des côtes à affronter pour la remontée du littoral corse promettait un écrémage sérieux. Et effectivement, c’est un demi-peloton du Tour qui s’est présenté à Calvi pour une explication finale qui semblait coïncider parfaitement avec les plans de l’équipe Cannondale, conçus pour son leader Peter Sagan. Mais parmi les rescapés des reliefs de l’île de Beauté, se trouvait encore quelques sérieux candidats. Simon Gerrans, qui avait déjà montré son aptitude au sprint en s’imposant à Prato Nevoso en 2008 dans un match à 3, a cette fois-ci eu raison d’un groupe beaucoup plus imposant dans le dernier kilomètre. Le coureur australien, emmené par son coéquipier Daryl Impey, s’est imposé d’une demi-roue devant Pater Sagan, et apporte la première victoire sur le Tour de France à Orica-GreenEdge.

Clarke à l’assaut des pois

Immédiatement après avoir passé la ligne du kilomètre zéro, Lieuwe Westra (VCD) a montré le premier son ambition de former une échappée. Il est suivi par Sébastien Minard et Alexis Vuillermoz (SOJ), puis l’attaque prend sa forme définitive au kilomètre 3, avec Cyril Gautier (EUC) et Simon Clarke (OGE). Très rapidement, les cinq sont contraints de dévoiler leurs ambitions, avec l’ascension vers le col de San Bastiano. L’Australien de la bande, vainqueur du maillot à pois de la Vuelta 2012, se rue sur le point en jeu avec autorité.

Kittel honore son maillot

Le sprint intermédiaire de Sagone donne ensuite l’occasion de constater que Marcel Kittel s’est décidé à honorer son maillot vert, en se battant pour mettre la main sur les 10 points de la 6ème place. Après cet épisode, les coureurs de RadioShack se chargent de maintenir l’écart autour de 4 minutes, avec un maximum enregistré au km 18,5 (4’25 »). Avec la mise en action des coureurs de Saxo-Tinkoff et de BMC, le peloton se lance dans une visite ultra-rapide des Calanques de Piana, où la marge des échappés tombe jusqu’à 35 ».

Rolland défend ses pois

Après ce rapprochement un peu prématuré, les équipes des favoris du Tour se ravisent, permettant notamment à Simon Clarke de porter son total à 5 points au sommet de la côte de Porto, ce qui reste insuffisant pour déshabiller Pierre Rolland. La pression est à nouveau portée sur le groupe de tête à l’approche des 20 derniers kilomètres. Simon Clarke se lance alors dans une offensive à 21 km de la ligne, seulement accompagné de Sébastien Minard. Mais malgré ses efforts dans la montée au col de Marsolino, le projet de Simon Clarke est anéanti par une attaque du maillot à pois en personne. Avec l’aide de son équipier David Malacarne, il reprend et dépose sur le champ son rival, pour assurer sa position.

Chavanel encore dans un coup

Dans la descente sur Calvi, Rolland est rejoint par une contre-attaque de Sylvain Chavanel (OPQ), Mikael Nieve (EUS) et Lars-Peter Nordhaug (BEL). Les quatre ambitieux s’accrochent à une poignée de secondes d’avance sur un peloton emmené par l’équipe Cannondale, mais sont repris à 3 km de la ligne. La tentative de Tom Dumoulin, à 2 km du but, ne perturbe pas vraiment les plans de l’équipe de Sagan de préparer un sprint. En revanche, le coureur slovaque se heurte à l’équipe Orica-GreenEdge, et précisément à Simon Gerrans, qui parvient à le devancer d’une demi-roue sur la ligne d’arrivée.

Le contre-la-montre par équipes, écarté l’année dernière du programme du Tour, refait son apparition sur une scène de prestige, avec un circuit de 25 kilomètres dessiné dans la ville de Nice. Pourtant, si la moitié du parcours à boucler se trouve sur la Promenade des Anglais, le raccourci serait un peu trop rapide de parier sur un succès de la formation Sky. Bien sûr, le groupe ne manque pas d’arguments individuels, avec des rouleurs comme Froome et Porte, mais aussi Boasson-Hagen, ou encore Kiryienka, et ne manque pas non plus de cohésion, ni de la rigueur qu’exige cette discipline. Mais face à eux, de nombreuses équipes sont spécialistes, et concentrées à la fois sur la possibilité de gagner une étape et de saisir le Maillot Jaune. C’est par exemple le cas d’Omega Pharma Quick Step, les premiers champions du monde de la spécialité, qui sont certes amoindris par les ennuis physiques de Tony Martin, mais ont un rang à tenir, et des garçons comme Chavanel et Kwiatkowski pour l’assumer. Le chrono par équipes fait aussi partie des priorités de l’équipe Garmin-Sharp, qui s’était imposé aux Essarts en 2011. Ce sera peut-être également la chance de faire la différence pour l’équipe BMC de Cadel Evans et Tejay Van Garderen, ou encore pour Movistar, tout à fait capable de surprendre avec des rouleurs comme Castroviejo, Gutierrez, Costa et même Quintana. Un contenu letour.fr

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