Environnement

Le Râle des genêts, une espèce d’oiseau menacé dans les Pays-de-la-Loire

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Le Râle des genêts est une espèce d’oiseau menacé en Pays-de-la-Loire. De nombreuses collectivités agissent pour sauver cette espèce.

L’État, le conseil régional des Pays de la Loire, le conseil départemental de Maine-et-Loire, Angers Loire Métropole, la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Anjou et l’association pour le développement, l’information, l’assistance et le conseil au monde rural de Maine-et-Loire (ADIAC) agissent avec les agriculteurs et agricultrices des Basses Vallées Angevines pour sauver les pontes d’un oiseau migrateur emblématique et menacé qu’est le Râle des genêts. Cet espèce est en voie d’extinction en France, elle fait donc l’objet d’un plan d’action piloté à l’échelle nationale par la DREAL Pays de la Loire et animé par la LPO Anjou. C’est en effet dans la région Pays de la Loire, plus précisément dans les Basses Vallées Angevines, que vient se reproduire chaque année la plus importante population française de l’espèce. Cela confère une responsabilité collective particulière aux acteurs du territoire.

Favoriser la reproduction

Afin de maximiser les chances de reproduction des oiseaux, les services de l’État, le conseil régional des Pays de la Loire, le conseil départemental de Maine-et-Loire et Angers Loire Métropole ont décidé de débloquer en urgence une enveloppe de 77 000 € pour la protection cet été des nids et des poussins de Râles des genêts. Grâce au travail de l’ADIAC, de la chambre d’agriculture et de la LPO Anjou, cette enveloppe a permis d’indemniser les agriculteurs et agricultrices dont les parcelles avaient été choisies par le râle pour nicher et élever leurs oisillons et qui acceptent de renoncer à faire pâturer leur prairie avant le 1er septembre ou à faucher avant le 15 septembre, permettant ainsi aux femelles d’effectuer et de mener à bien une à deux pontes et aux poussins d’être volants. Cette indemnisation a été calculée pour compenser la perte de fourrage initialement destinée à l’alimentation des vaches. La mesure de protection des nids et poussins a permis la mise en défens de 148 hectares de prairies sur 113 parcelles sur lesquelles un mâle chanteur avait été localisé, impliquant 30 exploitations.

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