Agriculture

Maine-et-Loire.Un projet d’arrêté du Gouvernement sur les produits phytosanitaires inquiète les agriculteurs.

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DR - La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont rencontré ce matin les élus et l’administration sur l’exploitation du GAEC des Touches à Saint-Georges-sur-Loire. Les agriculteurs sont très inquiets à propos d'un projet d'arrêté du ministère de l’environnement qui durcit les conditions d'utilisation des produits phytosanitaires.

DR – La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont rencontré ce matin les élus et l’administration sur l’exploitation du GAEC des Touches à Saint-Georges-sur-Loire. Les agriculteurs sont très inquiets à propos d’un projet d’arrêté du ministère de l’environnement qui durcit les conditions d’utilisation des produits phytosanitaires.

La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont rencontré ce matin les élus et l’administration sur l’exploitation du GAEC des Touches à Saint-Georges-sur-Loire. Les agriculteurs sont très inquiets à propos d’un projet d’arrêté du ministère de l’environnement qui durcit les conditions d’utilisation des produits phytosanitaires.

Des milliers d’hectares en moins

Cet arrêté prévoit de durcir les conditions d’épandage de ces produits. Les agriculteurs n’auraient plus le droit d’utiliser ces produits sur une bande de 50 mètres à proximité des cours d’eau, des forêts, des haies, des fossés, et des habitations. Jusque là c’était 5 mètres, et seulement à côté des cours d’eau. Du coup cela fait perdre aux agriculteurs concernés plusieurs hectares de terres exploitables. « Les agriculteurs comprennent la préoccupation de protéger les riverains. Mais la réglementation n’est pas la réponse à tout ! Et nous ne pouvons pas accepter qu’un agriculteur soit obligé de condamner une bande jusqu’à 50m le long de chaque bosquet, ou chaque fossé, même à sec 9 mois dans l’année. » précise ce soir un communique du syndicat des agriculteurs.

Tel qu’écrit aujourd’hui, « l’arrêté risque d’entraîner la perte d’environ 58 000 ha (1) de terres cultivées dans la région (4,8% des surfaces cultivées). Nous avons estimé à 113 millions d’€ la perte en chiffre d’affaire pour les exploitations (2) » poursuit la FDSEA et les JA.

Les agriculteurs demandent « de la concertation, du bon sens, et la prise en compte des réalités de terrain. Pour continuer à produire et nourrir nos concitoyens, nous avons besoin de protéger nos cultures, dans les mêmes conditions que les pays voisins. »

(1) Chiffres provisoires de la chambre d’agriculture, en prenant en compte les ZNT eau et riverains (les données sur les « zones non cultivées adjacentes n’étant pas encore disponibles).
(2) Source FRSEA, sur la base des données Agreste 2014. Les conséquences sur les filières ne sont pas chiffrées.
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