Gastronomie

Marco Garfagnini, un Chef du Georges V devient le nouveau Chef du Château de Noirieux.

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Crédit Gilles Pudlowski/Marco Garfagnini, le Chef du Georges V devient nouveau Chef du Château de Noirieux.

Crédit Gilles Pudlowski/Marco Garfagnini, le Chef du Georges V devient nouveau Chef du Château de Noirieux.

Marco Garfagnini a élu domicile au Château de Noirieux situé à Briollay, installé au milieu d’un verdoyant jardin accosté sur les bords du Loir dans un cadre sublime : manoir et château des 15ème et 17ème siècles. Originaire de Toscane, Marco Garfagnini propose une cuisine saine, basée sur l’essentiel et l’équilibre. L’objectif du Château de Noirieux, non loin d’Angers, est de préserver la singularité de cette cuisine et de faire en sorte qu’elle reste une vraie signature.

Les accords culinaires ainsi introduits à Noirieux, la saveur de l’Italie au coeur de la douceur angevine, ne manquent pas d’évoquer un passé glorieux, lorsque toute la région fut réveillée par la Renaissance italienne, de l’architecture à la gastronomie. Un beau challenge pour ce professionnel qui fait de l’humilité et de la passion les piliers de son art culinaire.

Marco propose une carte inspirée de la cuisine traditionnelle, en version moderne et allégée. Un voyage entre Riviera française et nord de l’Italie… Partant des meilleurs produits, transformés le moins possible, la cuisine se décline en mode healthy avec des plats équilibrés exaltant toute leur fraîcheur. Cette cuisine méditerranéenne est basée sur le partage : les entrées, les pâtes et risottos sont servis en demi-portions, les poissons et les viandes sont à partager. Une façon engageante de favoriser l’échange et de fragmenter le repas pour en tirer le meilleur, en invitant les convives à vivre une expérience gastronomique conviviale.

On retrouvera à la carte du Chef ses spécialités et des créations, comme la Langoustine rôtie, sauce moutarde citron cédrat ; le Risotto de calamars et champagne ; le Tortelli ricotta, citron et menthe fraîche ; le Bar de ligne poêlé et son jus iodé ; le filet de Saint-Pierre caramélisé au jus de veau ; le Cabri de Corse laqué au Banyuls ou le Poulet en croûte de sel. Parmi les desserts : la Pomme semi-confite au gingembre, crème mascarpone ; la glace au lait ou le caramel beurre salé.

Les pâtes fraîches sont faites deux fois par jour, et le risotto est préparé à la minute. Pour réaliser une pâte légère et malléable, Marco Garfagnini a son secret, puisé dans l’art gastronomique japonais et gardé jalousement… Le résultat : une pâte si fine que l’on peut voir à travers, travaillée ensuite comme un origami par de petites mains expertes.

Une cuisine « qui vient du cœur »

Marco Garfagnini a fait ses classes à l’international, entre Paris, Londres, New York (au fameux Bice NYC) et Cleveland. De retour dans sa ville natale, Carrare, en 1996, il ouvre son restaurant avec son épouse. Un an plus tard, à l’âge de 29 ans, il décroche sa première étoile. Si Carrare, située au pied des Alpes Apuanes à la frontière de la Ligurie, doit sa renommée mondiale au marbre blanc, elle n’en est pas moins riche en traditions culinaires tournées vers la mer toute proche, une grande source d’inspiration pour Marco Garfagnini.

En 2002, il fait partie des cinq finalistes du concours du « Meilleur Chef d’Italie », et en 2005 il est sacré meilleur jeune Chef de l’Année par le célèbre guide italien « Gambero Rosso ». Remarqué par José Silva, alors Directeur Général du Four Seasons Hotel des Bergues à Genève, il rejoint le célèbre palace genevois pour y ouvrir le restaurant Ninan. Huit ans plus tard, il intègre les cuisines du restaurant italien Il Lago, où il obtient une étoile en 2013.

Parallèlement, il lance et supervise les cuisines d’Izumi, le restaurant fusion-japonais qui propose quelques plats tels qu’on peut les trouver chez Nobu. La cote d’amour d’Izumi reste au plus haut avec une salle et une terrasse qui ne désemplissent pas. En 2014, il retourne vers le Four Seasons Hôtel George V à Paris où il prend les rênes du nouveau restaurant méditerranéen, Le George. Il y délivre une cuisine simple et harmonieuse, une cuisine « qui vient du cœur », comme il aime à le rappeler.

S’il ne s’était pas lancé dans la gastronomie, Marco Garfagnini aurait pu être musicien, sa deuxième passion. Ce fan de blues joue de la guitare et de l’harmonica, et compose des chansons à ses heures perdues.

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